Accro à la macro

Comme le printemps est arrivé, les petites bêtes font leur retour, ainsi que leurs perchoirs fleuris. Je vous ai donc concocté une petite compilation printanière de toutes les petites bêtes et fleurs que j'ai réussi à photographier pour l'instant!

Errance en bors de Rance

Maintenant que le soleil a fait son grand retour et que les températures ont bien remonté, il est agréable d'aller se promener aux alentours de Saint Malo. Pour cette première vraie balade au contact de la nature depuis le début de l'année, je suis allée marcher le long de la Rance, à la hauteur du port de la Hisse,  non loin de Dinan.

 De part et d'autre du pont qui enjambe la Rance, des promenades ont été aménagées...

Ce qui donne un aspect très bucolique à l'endroit, malgré la présence d'une épave rouillée qui traine le long de la rive...

 Lorsque l'on passe de l'autre coté de l'écluse, on passe d'un décor très forestier, à un décor beaucoup plus maritime...

J'ai particulièrement noté la présence de ce petit ponton qui n'est pas sans rappeler son frère jumeau de "Dawson" ;P

Ces messieurs de Saint Malo

Depuis le temps que je me balade sur les remparts et que je vois ces statues, j'ai enfin décidé d'en apprendre un peu plus à leur sujet.

 Et comme je suis sympa, je vais vous faire partager mes découvertes, vous êtes vraiment chanceux! ;D

Je vais essayer de suivre un ordre logique pour vous les présenter, disons, par ordre chronologique de mort... ( il faut bien choisir une logique, non?)

Le premier né des ces grands personnages statufiés, fut Jacques Cartier

Jacques Cartier est probablement né entre le 7 juin et le 23 décembre 1491 et  mort le 1er septembre 1557 à Saint-Malo. A l'origine, navigateur, il partait vers le nouveau monde pour y chercher de l'or pour François 1er et trouver un chemin vers l'Asie.
Son premier voyage débuta en 1534, puis il en effectua deux autres: 1535-1536 et 1541-1542. On lui attribue la découverte du Canada, même si en réalité il n'a pas vraiment dépassé le Québec. Il est cependant le premier a avoir cartographié la région du Saint Laurent, ce qui permettra la colonisation des lieux par les français par la suite. Sa dernière expédition se soldera par une terrible méprise, il rentre en France pensant avoir des ses cales de l'or et des diamants, mais il s'agit en fait de pyrite de fer et de quartz. Ce grand explorateur finira donc ses jours dans son manoir malouin, à Limoilou, que l'on peut encore visiter aujourd'hui.

http://www.musee-jacques-cartier.com/

René Trouin du Gué, dit Duguay-Trouin  est né le 10 juin 1673 à Saint-Malo et mort le 27 septembre 1736 à Paris.  Né dans une famille d'armateurs malouins, il fut tout d'abord corsaire, puis officier de la marine royale et chef d’escadre.

Il est connu pour avoir largement contribué à la lutte contre l'Angleterre, l'Espagne et la Hollande afin d'obtenir le contrôle des routes commerciales et des mers, et ce, grâce à un courage et un génie maritime exceptionnels. Il accumula les victoire retentissantes jusqu'en 1694, il fut alors capturé par les anglais lors de sa seule défaite, mais réussi à s'évader de Plymouth grâce à des complices et l'organisation un faux rendez-vous galant... Sa plus belle victoire fut la prise de la Baie de Rio en 1711, qu'il prit avec 7 navires et 3200 hommes. Il reçu les félicitations du roi et fut acclamé en héros suite à cet exploit.
Par la suite il pris le commandement de la Marine à Saint-Malo, à Brest, puis de l'escadre pour le Levant et enfin du port de Toulon. 
Un sous marin français commandé en 2006 par l'armée française devrait porter son nom. 

Bertrand François Mahé, comte de La Bourdonnais, est né à Saint-Malo le 11 février 1699 et mort à Paris le 10 novembre 1753.( sûrement le moins connu de ces hommes-statues)

Après avoir navigué pendant plusieurs année et surtout avoir pris la ville de Mahé, sur la côte de Malabar, lorsqu'il était capitaine, Mahé de la Bourdonnais devint gouverneur de l'île de France (île Maurice) et de l'île Bourbon (La Réunion) en 1735. Il crée la première sucrière de l'île Maurice et encourage la culture de manioc et de cassave qui serviront d'aliments de base à la population locale. Il crée la ville de Saint Denis à la Réunion et aménage son port. Il repartira ensuite vers les Indes pour les besoins de la guerre qui fait rage contre les anglais en 1740. Après divers succès et échecs, il rentrera en France, sera incarcéré à la Bastille pour spéculation et mauvaise administration, puis libéré. Il finira sa vie misérablement à Paris.
Aujourd'hui une ville porte encore son nom à l'île Maurice, Mahebourg.
 http://www.ile-maurice.fr/a-decouvrir/excursions/mahebourg.html

Robert Surcouf, par Alfred Caravanniez, la statue date de 1903.

Robert Charles Surcouf  naquit le 12 décembre 1773 à Saint-Malo et mourut le 8 juillet 1827 à Saint-Servan (aujourd'hui c'est un quartier de l'agglomération malouine).

 Cousin de Dugay-Trouin, il embarque la première fois à 13 ans et sera nommé capitaine à 20 ans. Corsaire de renom il accomplit son plus haut fait d'arme à 23 ans, lorsqu'il prend un bateau anglais trois fois plus gros et plus armé que le sien. Il prit ensuite de nombreux vaisseaux, mettant en place des stratagèmes toujours plus ingénieux, mais à son retour ses prises furent confisquées car il avait quitté la France sans sa lettre de marque, légalisant les vols commis en mer au nom du roi de France. Après diverses négociations, il fut tout de même reconnu pour sa bravoure et revint à Saint Malo en héros. Il s'installa confortablement dans la cité corsaire, arma lui même de nombreux navires, effectua encore plusieurs courses, se consacrant de plus en plus à la spéculation marchande, et devint ainsi l'un de plus riches armateurs de la ville.
Vous pouvez aujourd'hui visiter le Renard, réplique du dernier bateau armé par Surcouf, en 1812, à Saint Malo.
http://www.cotre-corsaire-renard.com/

François-René, vicomte de Chateaubriand, né à Saint-Malo le 4 septembre 1768 et mort à Paris le 4 juillet 1848.

François-René vécu tout d'abord à Combourg, au sein d'une famille qui le destinait à la marine, mais il préfèrera très tôt la poésie et l'écriture à la guerre et à la violence qui fesait rage à cette époque. Contraint par ses pairs, il commencera une carrière militaire, puis préférant s'éloigner de la France durant la révolution, il embarquera et partira pour les Amériques pendant un an. A son retour, il combat la France en rejoignant l’"armée des émigrés". Il sera blessé en 1792 et transféré à Jersey, clôturant ainsi sa carrière militaire. Installé ensuite à Londres il commencera à faire parler de ses talents d'écrivain. De retour en France après la disparition d'une grande partie de sa famille sous la guillotine, il publie sa première œuvre, Atala, qui suscitera immédiatement l'admiration. Il deviendra une référence romantique après la publication de René et sera nommé à l'académie Française en 1811. Il publiera de nombreux ouvrages marqués politiquement et évoquant souvent la religion, ainsi lorsqu'il sera nommé ministre en 1815, il sera rapidement destitué à cause de ses écrits. Il intégrera alors divers partis (ultraroyaliste, libéral...) et disposera successivement de plusieurs portefeuilles ministériels. Il fut également nommé ambassadeur à Rome en 1828. Il quitte la vie politique en 1830, mais continue à publier des écrits très orientés politiquement. Il consacrera la fin de sa vie à rédiger la fin de son autobiographie, commencée en 1811, Mémoires d'outre tombe, qui sera publiée contrairement à sa volonté, au lendemain de son décès. Jusque dans son dernier ouvrage, Vie de Rancé, il égratignera les notables de son siècle. Il mourut en 1848 à Paris, mais ses restes furent transférés à Saint Malo, selon ses volontés.

Vous pouvez voir sa tombe sur le grand Bé à Saint Malo, face à la mer, en face d'une plaque n'indiquant ni son nom ni son prénom, mais simplement  

 

 

Bref morale de tout ça, il est préférable d'être écrivain que corsaire ou navigateur, on vit plus longtemps et la sépulture est plus sympa!

Une expo...avec mes photos!

Aujourd'hui fut un jour à marquer d'une pierre blanche, en effet je participais au vernissage d'une expo un peu particulière....

Pour la première fois de ma vie ( oui, oui!), je fais partie des photographes exposés au château de la Briantais à Saint Malo, je profite donc de mon blog pour faire un peu de pub. 

Il s'agit d'une exposition qui se déroule dans le cadre du Printemps des Arts, vous pourrez donc y admirer une quarantaine de photos proposées par la société photographique de Saint Malo ( dont je fais partie), quelques archives réunies autour du thème de l'expo, "Habiter", mais aussi de nombreuses créations réalisées par les petits malouins avec leurs enseignants et l'académie d'Arts plastique de la ville.

Pour ceux qui habitent loin, et qui ne pourront pas venir,  voici les deux photos que j'expose:

La première photo a été prise à Burano, au large de Venise, il faisait beau et chaud et cette couturière profitait de la lumière sur le pas de sa porte.

La seconde photo est un reliquat de ma vie parisienne, c'est en fait une photo de la vue que j'avais depuis la fenêtre de ma cuisine...

à découvrir

Juste un petit message pour vous recommander le site d'un photographe malouin que je viens de découvrir lors d'une présentation faite par lui même au sein de mon club photo. 

Je vous laisse découvrir ses travaux!

http://www.jean-hervoche.com/accueil.php

Un glacier qui va vous faire fondre

Comme depuis déjà quelques temps, voici à nouveau un article sur l'un de lieux incontournable que j'ai eu la joie d'essayer à plusieurs reprises.

Je vous parlerai aujourd'hui du glacier le plus célèbre de Saint Malo, Sanchez.

Sa boutique est située à un endroit stratégique de la vieille ville, en plein centre, à l'entrée de la rue de la vielle boucherie. Si vous vous promenez intramuros, impossible de la rater: grands stores blancs décorés d'un petit chien, terrasse ouverte sur l'une des places les plus passantes, étal extérieur, et surtout, le plus souvent, une loooongue file d'attente de gourmands.

Ici vous pourrez soit vous asseoir, à l'intérieur ou en terrasse pour déguster des pâtisseries ou de gigantesques et délicieuses coupes de glaces aux parfums variés et originaux, confectionnées avec des glaces maison.

Tout comme chez Timothy, il n'est pas nécessaire d'avoir déjeuné pour profiter de ce dessert, l'autre option étant de partager sa coupe afin de ne pas en perdre une goutte.

Ici l'un des best of  la coupe " je craque"

Et deux autres coupes dont j'ignore le nom, mais qui avaient l'air tout aussi délicieuses.

Si votre estomac n'est pas assez grand pour ces coupes ou que vous souhaitez déguster une glace Sanchez en visitant Saint Malo, il existe aussi une vente à emporter. Vous pourrez  goûter des glaces aux parfums de  tarte au citron meringuée, cookies, kalamansi (agrume), mimosa, violette, thym, fraise tagada, nutella, malabar, cannelle, réglisse, capuccino, caramel au beurre salé, smarties, cacahuète et la célèbre "péché malouin" dont la recette est tenue secrète...

Dans les deux cas, si vous venez en saison, il vous faudra un peu de patience avant de pouvoir goûter à ces petites merveilles, mais ça vaut vraiment le coup d'attendre un peu!!

Et si optez pour le cornet il y a même un système de fidélité qui vous fera totalement déculpabiliser d'acheter une petite glace de temps en temps...

En attandant les cloches...

Pâques et dans un peu plus d'un mois maintenant et afin de vous mettre l'eau à la bouche avant d'aller chercher les œufs cachés dans les buissons, voici un article entier consacré au chocolatier évoqué le 9 mars.

Il s'agit de la Maison Larnicol, dont la première pâtisserie vit le jour à Quimper dans les année 80. Georges Larnicol, qui a obtenu le titre de meilleur ouvrier de France en 1993 a depuis ouvert plusieurs boutiques, principalement en Bretagne et dans le grand Ouest, et c'est ainsi qu'est apparue la boutique de Saint Malo, il y a maintenant quelques années. Pour les Parisiens, il y a désormais deux boutiques dans la capitale, rue de Rivoli et Boulevard Saint Germain.

Après ces quelques repères historiques et géographiques, venons-en à l'essentiel, les produits!

Confiseries chocolatées, macarons, kouign amann, kouignettes ou sculptures en chocolat, vous n'aurez ici que l'embarras du choix. Les confiseries sont vendues au poids et c'est vous qui composerez vos petits sachets. Entre autres  galets chocolats et fruits sec, noisettes ou amandes enrobées, rochers, sucettes...

On y trouve aussi des macarons multicolores, au goûts variés: framboise, réglisse, verveine, café, pistache, abricot, bergamote, rose, vanille, citron, pamplemousse chocolat, caramel au beurre salé, praliné, mure myrtille...ou nature

Vous ne pourrez évidement pas rater les traditionnels kouign amann et leur déclinaison spéciale "Larnicol", de délicieuses petites kouignettes avec encore ici de nombreux parfums: amande, chocolat, framboise, pistache, rhum raisin, chocolat, caramel au beurre salé, pomme, praliné, citron, orange, noix de coco...

Enfin, ce qui impressionne tous ceux qui stationnent devant la vitrine, de véritables sculptures en chocolat, exécutées sur des thèmes variés et constituant une idée originale de cadeau pour les chocophiles.

Bref, il y a de quoi grignoter, pourquoi pas autour d'un petit café...

Et pour en revenir à mon sujet de départ, Pâques, voici notre choix de l'an dernier, la poule tout choco, y compris le nid, garnie de délicieuses petites confiseries chocolatées.

Et si vous voulez vous faire livrer à domicile c'est possible aussi!!

http://www.chocolaterielarnicol.fr/